Chroniques 2010

Chronique Immobilière publiée dans le journal L’Écho de l’Ouest

21 Janvier 2010

On se lance dans les rénovations!

Afin d’en préserver la valeur marchande, il faut bien entretenir sa propriété et il faut la maintenir au goût du jour.

Changer les bardeaux du toit, remplacer les portes et fenêtres, ce sont des rénovations qui s’imposent après un certain nombre d’années. Refaire une cuisine démodée, une salle de bain utilisée depuis 20 ans, retirer les tapis et installer des planchers de bois ou autres sont des dépenses qui se traduisent en investissement, si on sait le faire sagement et sans extravagances, autant dans le choix des matériaux que dans le budget que l’on accepte d’y allouer.

Dépenser 40000$ pour refaire la cuisine d’une maison d’une valeur de 225000$, c’est de la pure folie! Personne ne s’attend à retrouver des comptoirs de granit dans une telle propriété et un éventuel acheteur n’acceptera pas nécessairement de débourser pour de telles rénovations. Il faut donc rénover de façon réaliste si on compte récupérer son argent lors de la revente. Et vous êtes bricoleur…? Bravo mais n’oubliez pas que des travaux mal faits ou bâclés n’ajouteront pas de valeur à la propriété.

Un aménagement paysagé sobre et de bon goût est aussi, sans contredit, une addition intéressante mais s’il est trop élaboré, il peut faire peur à certains acheteurs qui ne voudront pas l’entretenir.

En immobilier, un principe demeure toujours : la conformité avec le quartier. Posséder une maison modeste dans un quartier cossu et recherché permet d’augmenter la valeur marchande de notre propriété. Mais l’inverse est aussi vrai : dépenser 150000$ pour rénover une maison payée 175000$ dans un quartier dont la valeur moyenne des propriétés est de 200000$, cela n’en fera pas une maison de 325000$. Si vous entreprenez vos rénovations pour vous et que vous pensez en profiter de nombreuses années, c’est bien mais si vous voyez ces dépenses comme un investissement, vous êtes tombés dans le piège…

Si vous considérez rénover afin de mettre la propriété en vente, faites vous conseiller… Repeindre, changer des poignées d’armoire, un comptoir, installer une belle céramique, sabler et vernir un plancher… on peut parfois faire des miracles avec moins que ce que l’on pensait au départ… et ces quelques dollars investis feront sûrement une différence sur le prix obtenu et le délai de vente. Certains disent qu’il serait souhaitable, lorsque nécessaire, de dépenser 1% de la valeur de la propriété afin de l’améliorer avant de la mettre en vente. Un bon spécialiste en ‘’home staging’’ peut vous conseiller judicieusement.

Nous entamons la saison la plus occupée en immobilier, la saison idéale pour vendre et, normalement, celle qui offre le plus grand choix aux acheteurs. Si vous comptez en profiter, appelez-moi et je serai heureux de répondre à vos questions, de vous rencontrer et de vous accompagner dans les démarches à accomplir.

Chronique Immobilière publiée dans le journal L’Écho de l’Ouest

4 février 2010

Vendre, puis acheter ou acheter, puis vendre ou encore… les deux à la fois!

Quel titre bizarre et… à la fois, quel cauchemar quand on décide de vendre une propriété pour en acheter une autre. Bien sûr, nous aimerions contrôler l’avenir et ne prendre aucune chance mais, la vie n’est pas ainsi faite!!!

Votre décision est prise, pour une ou plusieurs raisons, vous désirez vendre votre propriété et en acheter une autre. Mais… il y a un ‘’hic’’ : par quoi commencer? Dans quel ordre faire les choses…?

Votre agent devrait vous aider à analyser toutes les stratégies possibles.

Vous pouvez commencer à visiter… mais voilà, si vous trouvez une maison à votre goût, que ferez- vous? Votre offre devra-t-elle être conditionnelle à la vente de votre propriété actuelle, à moins que votre profil financier vous permette d’obtenir une approbation hypothécaire sans auparavant avoir vendu… Et si vous deviez faire une offre conditionnelle, comment pensez-vous qu’elle sera perçue par les vendeurs? Plusieurs la refuseront et décideront d’attendre une offre ferme… ou peut-être seront-ils moins ouverts à la négociation devant votre offre conditionnelle. Et s’ils l’acceptent, vous aurez, par contrat, un premier droit de refus, généralement de 72 heures, si le vendeur décide d’accepter une autre offre. Vous devrez, dès votre offre conditionnelle acceptée, procéder à une inspection professionnelle et entamer les démarches auprès de votre institution financière afin d’obtenir une approbation hypothécaire ‘’conditionnelle’’ à la vente de votre maison. Ce sont là bien des démarches inutilement coûteuses si cette offre devait tomber suite à l’acceptation d’une autre offre ou si votre propriété ne se vendait pas dans les délais convenus.

Vous pouvez aussi, après une analyse sérieuse de la valeur marchande de votre maison, la mettre sur le marché, tout en visitant des propriétés afin de découvrir des quartiers intéressants et d’affiner votre choix sur le style de maison que vous déciderez d’habiter. A la limite, vous pourriez établir une liste de maisons intéressantes à revisiter avant de faire une offre, une fois votre propriété vendue. Au moment de négocier votre achat, votre offre aura beaucoup plus de poids que si elle était conditionnelle. De plus, vous saurez quand vous en aurez besoin, évitant les coûts reliés à un ‘’bridge loan’’ nécessaire au financement des deux propriétés, si vous deviez supporter l’hypothèque de votre nouvelle et ancienne maison pendant quelques mois. C’est la formule que je privilégie et qui, je pense, vous garantie de meilleures transactions.

L’autre façon de faire est d’établir un montage financier, à l’aide d’un bon courtier hypothécaire, qui vous permettrait d’acheter la maison de vos rêves, sans condition, et de vendre la vôtre par la suite. Peut-être que vos revenus le permettent ou encore qu’un parent ou une connaissance peut vous donner accès au montant nécessaire… Bien sûr, il y a le risque que votre maison ne se vende pas au prix souhaité ou au moment voulu… mais si elle est en bonne condition et qu’elle est affichée au bon prix, le risque n’est pas très important!

Vendre, acheter, déménager… ce n’est jamais simple mais on n’obtient rien sans efforts et … sans vouloir jouer au psychologue, c’est vrai que l’incertitude insécurise et fait parfois peur. Peut-être qu’une rencontre avec un bon agent d’immeuble saurait vous rassurer… et les consultations sont gratuites!!! Chez Royal LePage Avant-Garde, nous sommes maintenant trois pour vous servir. Carmen Boisvert, Jean Pelletier ou moi-même se fera un plaisir de vous accompagner dans vos démarches. Au plaisir!!!

Chronique Immobilière publiée dans le journal L’Écho de l’Ouest

18 février 2010

Pourquoi une inspection…?

Vous arrive-t-il d’acheter une voiture usagée sans en faire un essai sérieux? Jamais on ne dépenserait quelques milliers de dollars sans examiner le véhicule et… selon notre propre expertise, en confier l’inspection à un mécanicien de confiance… Pourquoi alors hésiter à dépenser entre 350$ et 600$ avant de faire l’acquisition d’une propriété qui vous coûtera plusieurs dizaines de milliers de dollars? A moins d’avoir des habiletés particulières, vaut peut-être mieux confier la tâche à un spécialiste!

Vous avez visité une maison ou un appartement qui répond à vos besoins et qui offre ce que vous chercher… C’est une première bonne étape… Pourquoi ne pas rendre l’offre que vous ferez conditionnelle à une inspection professionnelle? Votre agent, par expérience, vous a conseillé sur le choix de la propriété, sur son emplacement et sur sa valeur… laissez donc un professionnel aller un peu plus loin et vous faire un rapport complet de la condition de cette habitation.

Un bon inspecteur fera le tour de la maison et l’examinera afin de vous informer sur l’état du parement extérieur, de la fondation, des pentes du terrain, du calfeutrage autour des ouvertures, de la condition de la cheminée et du revêtement de la toiture. A l’intérieur, il vérifiera le mécanisme des fenêtres, les prises électriques, il cherchera des signes d’infiltration d’eau ou la présence de moisissures, il constatera la qualité de la ventilation, le fonctionnement et l’étanchéité de la plomberie… Tous les systèmes y passeront : électricité, chauffage, plomberie, ventilation… Et il devrait même examiner l’entre-toit, afin de juger de l’isolation, de la ventilation et de s’assurer que le revêtement du toit fait bien son travail et ne laisse pas l’eau s’infiltrer.

Toute propriété, aussi belle soit-elle, nécessite un entretien méticuleux pour conserver ses qualités et il est bon de savoir si cet entretien est à jour ou si cela a été négligé. Certaines réparations peuvent être coûteuses et il vaut mieux savoir dans quoi on s’embarque avant de finaliser son achat. En effet, suite à une inspection faite par un professionnel et devant l’importance des points relevés, il vous est possible de négocier une révision du prix ou encore de demander à ce que certaines défectuosités soient réparées avant que vous deveniez propriétaire.
Il faut quand même comprendre qu’un inspecteur a des connaissances générales et qu’il pourra vous suggérer de consulter un électricien, par exemple, s’il doute du bon fonctionnement de l’installation électrique… ou encore un spécialiste des foyers et cheminées s’il détecte des anomalies à ce chapitre. Un inspecteur n’est ni électricien, ni plombier ou autre mais il devrait pouvoir ‘’sonner l’alarme’’ s’il voit quelque chose de particulier.

Et, si l’inspection ne révèle rien de majeur, l’inspecteur trouvera sûrement quelques points à améliorer ou, par son expérience, quelques conseils à vous donner sur l’entretien à faire dès votre emménagement. De toutes façons, les quelques dollars dépensés pour une bonne inspection devraient être calculés dans les dépenses liées à l’achat de la maison.

Et comment choisir un inspecteur? Encore une fois, les références et le ‘’bouche à oreille’’ sont encore votre meilleure garantie. Privilégiez un inspecteur membre d’une association professionnelle et… si vous faites confiance à votre agent immobilier, il aura sûrement quelques personnes à vous recommander.

Bon achat!

Chronique Immobilière publiée dans le journal L’Écho de l’Ouest

11 mars 2010

Il faut tout, tout, tout calculer!

Il faut tout, tout, tout calculer!!!

Si vous vous êtes promené dans des nouveaux quartiers, 1 an ou 2 après la vente des maisons ou des condos, vous avez sûrement remarqué qu’il y avait alors beaucoup de propriétaires qui essayaient déjà de revendre leur propriété. Pourquoi? Souvent, le rêve était alléchant et… la banque avait dit oui…à un prêt beaucoup trop gros. Les acheteurs essoufflés, une fois la magie de la maison neuve passée, rendent les armes et se résignent à vendre.

Acheter une maison, c’est un gros morceau! Frais pour l’inspection, coût de la transaction notariée (frais de notaire), taxe de mutation, de déménagement, de décoration et… s’il s’agit d’une maison neuve, installation du gazon, des gouttières, asphaltage de l’entrée, installation des haies ou de la clôture et de la piscine… et, après tout cela, arrivée du compte de taxe municipale et celui de la taxe scolaire. Pour de nouveaux acheteurs, il y a de quoi donner le vertige!!!!

Il faut donc prévoir… l’imprévisible et… puisque la vie ne le permet généralement pas, on doit s’assurer d’avoir un bon coussin de sécurité, au cas!!! Vous avez amassé une bonne mise de fonds… c’est excellent, mais conservez une part de celle-ci pour pouvoir affronter les frais reliés à votre emménagement. Bien sûr, le versement hypothécaire prendra une bonne part du budget ‘’habitation’’ mensuel mais il faut aussi penser aux taxes et aux autres frais (chauffage, téléphone, câble, internet). Et puisque l’on ne s’arrête pas de vivre parce que l’on possède une maison, bien qu’il faille orienter ses priorités, les voyages, les loisirs, l’épicerie et le transport font aussi partie de la vie!

Si vous devez revendre une propriété rapidement, les frais reliés à la vente combinés à ceux de l’acquisition, grugeront une grande partie de la plus-value acquise, s’il y en a une, puisque la propriété n’aura pas eu le temps de s’apprécier suffisamment. Vous pourriez alors perdre quelques dizaines de milliers de dollars...et cela sans compter la pénalité que la banque vous facturera pour ne pas vous être rendu au terme de l’hypothèque.

Et qu’arriverait-il si un des deux conjoints se retrouvait sans revenu pendant quelques mois ou qu’une des deux voitures du ménage nécessitait des réparations importantes? Il vaut la peine de s’asseoir et d’envisager toutes les possibilités… froidement. Devenir propriétaire cela se fait un pas à la fois… Votre première maison ne sera peut-être pas conforme à celle de vos rêves, la deuxième s’en rapprochera peut-être et la troisième encore plus. Si vos achats sont bien réfléchis et qu’ils constituent de bons investissements, la revente permet d’accéder à un capital plus important et, si désiré, à une propriété plus grande ou plus luxueuse.

Accéder à la propriété est important et cela doit se faire lucidement… afin que cela soit un investissement payant et une expérience enrichissante sur tous les plans. Pour des conseils judicieux, contactez moi au 514-626-9009.

Chronique Immobilière publiée dans le journal L’Écho de l’Ouest

15 avril 2010

Une personne à connaître.

Si vous connaissiez quelqu’un qui a déjà négocié plus d’une centaine de ventes ou d’achats de propriétés , qui a étudié les lois qui entourent les transactions immobilières, qui se consacre à l’immobilier à temps plein, visite plusieurs dizaines de maisons par année, et qui, grâce à son expérience, sait détecter les propriétés qui constituent de bons investissements… vous n’hésiteriez sûrement pas à lui demander conseils ou a lui demander de vous aider si vous étiez à la recherche d’une habitation ou si vous désiriez vendre votre propriété… eh bien, cette personne est votre agent immobilier!!!

Vous êtes occupé! Votre agent cherche pour vous. Il est à l’affut des nouvelles inscriptions pour détecter celles qui pourraient vous intéresser. Vous bénéficierez de ses bons conseils et vous profiterez de son expérience. Une fois que vous aurez choisi les propriétés à visiter, il prendra les rendez-vous, vous accompagnera pour les visites et, en faisant une offre par son intermédiaire, vous serez protégé grâce aux documents légaux qu’il est habilité à remplir et à vous faire signer. Et, si des problèmes survenaient avant, pendant et après la prise de possession de l’habitation, il saurait vous guider.

Si vous lui confiez la vente de votre maison, son expérience et son habileté à vous fournir des données judicieuses sur le marché actuel vous permettront d’afficher votre maison à un prix juste. Ses bons conseils pourront vous permettre de rendre la maison plus attrayante. Il recevra les appels pour les demandes d’informations et les rendez-vous, il coordonnera les visites, il se déplacera pour ouvrir la maison en votre absence si vous le désirez. Il rédigera la publicité et prendra contact avec les journaux ou autre médias pour mettre votre résidence en marché. Il remplira la fiche de présentation qui paraîtra sur Internet. Il sera présent lors de la présentation des offres d’achat et vous conseillera sur la marche à suivre. Il assurera le suivi des conditions de la vente et mènera à bon port la transaction. Chez le notaire, il s’assurera que le tout se déroulera comme vous le souhaitez.

Au fil des nombreuses transactions qu’il a conclues, un agent d’expérience a fait face à diverses situations et il a appris à bien manœuvrer malgré tout. Il a créé des liens avec des gens de confiance dont vous pourriez avoir besoin : arpenteur-géomètre, spécialiste en home staging, notaire, courtier hypothécaire, inspecteur en bâtiment…

Avant même de toucher à sa rémunération, votre agent immobilier aura investit de son temps pour vous rencontrer, vous conseiller et vous guider, il devra payer la publicité et ses permis d’opération (ACAIQ et CIGM), il paiera une assurance responsabilité, il déboursera pour s’assurer d’offrir un site internet efficace et prendra soin d’engager un photographe pour donner la meilleure visibilité à votre propriété. Tout cela sans compter les frais exigés par son franchiseur pour utiliser sa marque de commerce et les frais de bureau, de cellulaire, de téléphone, de boîte vocale et d’internet pour s’assurer d’être accessible en tout temps.

Bien sur, si tout se passe comme prévu, vous achèterez et/ou vous vendrez une propriété et votre agent touchera une commission calculée sur le montant de la transaction. Mais si vous avez choisi un bon agent, il la méritera amplement!!! A vous d’en profiter à plein!

Si vous cherchez un agent qui travaillera pour vous honnêtement et mettra toutes ses ressources à votre profit, faites de moi votre partenaire de confiance et bénéficiez de mon expertise et de mon expérience pour faire la meilleure transaction possible! Appelez au 514-626-9009.

Chronique Immobilière publiée dans le journal L’Écho de l’Ouest

30 avril 2010

La nouvelle loi de l’immobilier…

La nouvelle loi de l’immobilier…

Si tout se passe comme prévu, le premier mai entrera en vigueur une nouvelle loi régissant le domaine de l’immobilier au Québec, connue présentement comme étant le projet de loi numéro 73. Dans le milieu, on en parle depuis plusieurs années et les mécanismes d’adoption sont maintenant enclenchés.

L’objectif premier du gouvernement québécois est de protéger davantage les consommateurs (vendeurs et acheteurs) en encadrant encore mieux les professionnels de l’immobilier. Depuis quelques années, on multiple les rencontres et les occasions pour que les membres et la direction des différents organismes impliqués puissent se faire entendre et, le gouvernement, suivant ces recommandations, a élaboré cette nouvelle loi.

Jusqu’à la fin d’avril, il y a des agents immobilier affiliés, des agents agréés, des courtiers agréés … Aux yeux du public, il n’y aura plus que des courtiers qui travailleront pour des agences immobilières. Il faudra ensuite que les détenteurs de permis de courtier se qualifient, par une formation supplémentaire ou par des droits acquis avant la venue de cette nouvelle loi et par l’expérience acquise dans le milieu, s’ils veulent exercer des postes de responsabilités au sein d’une agence immobilière ou pour travailler de façon indépendante. La formation de base sera beaucoup plus exigeante et plus longue et on prévoit une formation continue obligatoire. Avec le temps, l’image de la profession y gagnera sûrement puisque les courtiers seront inévitablement plus qualifiés.

L’association des courtiers et agents immobiliers du Québec (L’ACAIQ), deviendra l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec.

Une période transitoire s’imposait. Les formulaires légaux utilisés actuellement pourront continuer de l’être durant les 18 prochains mois, avec cependant l’ajout d’un document additionnel. Les pancartes, cartes d’affaire et autres documents pourront afficher les anciens titres durant cette même période. Alors donc que tout devrait être simplifié d’ici quelques mois, la transition imposera un certain désordre… temporaire.

Dans la vie d’un vendeur ou d’un acheteur, qu’est-ce que cela changera? Le niveau de responsabilité du courtier sera haussé (alors qu’auparavant, la responsabilité légale du travail revenait au bureau auquel l’agent était attaché). En exigeant plus de la part des candidats à la profession, les nouveaux courtiers seront mieux outillés pour répondre aux consommateurs et protéger adéquatement les transactions. Le courtier aura, entre autres, l’obligation de vérifier l’identité et la capacité juridique des parties. Le courtier devra dorénavant préciser, lors de la signature du contrat de courtage, le pourcentage de commission qu’il versera au courtier collaborateur, c'est-à-dire à celui qui représentera l’acheteur. La protection accordée par le fonds d’indemnisation du courtage immobilier sera augmentée, l’indemnité maximale passant à 35000$... Tous les aspects de la pratique ont été revus, corrigés et améliorés.

Au Québec, la pratique du courtage immobilier était déjà très bien encadrée… elle le sera encore mieux, ce qui, d’ici quelques mois, profitera sûrement à la population et à la profession.

Vous avez des questions? : Vous pouvez me rejoindre au 514-626-9009.

Chronique Immobilière publiée dans le journal L’Écho de l’Ouest

10 juin 2010

La copropriété et ses surprises!!!

Pour différentes raisons, la copropriété est souvent une solution intéressante qui répond aux besoins de plusieurs. Parfois plus accessible, elle permet à certains d’accéder à la propriété et cela, à moindre coût. D’autres la choisiront pour ne plus avoir à se soucier de l’entretien extérieur. Parfois, encore, on veut y vivre pour profiter d’équipements luxueux : gymnase, piscine extérieure et /ou intérieure, salle de réception… Ou encore d’éléments rendus nécessaires par notre état de santé ( ascenseurs …).

Il faut toutefois être bien conscient qu’en achetant un appartement (espace privatif ou privé) on acquiert du même coup une part des espaces communs (toit, corridors, escaliers, ascenseurs, structures de l’édifice, piscine et autres…) et que tout cela nécessite de l’entretien et des réparations régulières. Les frais de copropriétés, normalement versés au syndicat des copropriétaires à tous les mois doivent permettre de défrayer les coûts de la tonte du gazon, du déneigement, du nettoyage des corridors, de l’éclairage et du chauffage des lieux communs, de l’assurance de l’édifice, etc …. Les sommes recueillies devraient aussi assurer la mise sur pied d’un fond de prévoyance qui devrait couvrir les dépenses plus couteuses tels la réfection des toits, la réparation des fenêtres…Tout comme un bon propriétaire prend soin de sa maison, l’entretien et la mise en valeur d’un édifice détenu en copropriété permet à chacun des appartements de conserver et même de prendre de la valeur. Les frais de condo sont essentiels et très importants. Une planification sérieuse des dépenses d’entretien à court et à long terme permet d’établir un budget réaliste et des charges communes suffisantes. Des frais de condo trop bas obligent l’administration à négliger l’entretien régulier et à imposer des cotisations spéciales au moindre imprévu.

Et… qui administre? Un conseil d’administration composé de copropriétaires… Votre participation pourrait aussi être souhaitée! Des complexes comportant plusieurs appartements peuvent se permettre d’engager des administrateurs mais, à plus petite échelle, la tâche revient bien souvent aux membres du conseil d’administration qui, bénévolement, et au mieux de leur connaissance, voient au bon maintien de la copropriété.

Acheter un condo impose de la prudence. Vous devez exiger de voir les rapports financiers récents ainsi que les procès-verbaux des dernières réunions des copropriétaires. Informez- vous : le toit a-t-il été refait, a-t-on planifié des travaux couteux pour les prochaines années? Il est aussi important de lire la déclaration de copropriété qui inclue les règlements de l’immeuble (B .B.Q. animaux, location des unités…)

Encore une fois, pour faire un bon achat et éviter les surprises, surtout les mauvaises, vaut mieux confier l’achat d’une copropriété à un agent qui n’en est pas à ses premières armes dans ce domaine. En dix ans, j’ai dû vendre ou acheter pour mes clients au moins une centaine d’appartements. Vous avez des projets?... partageons-les, je vous guiderai avec professionnalisme!  

Chronique Immobilière publiée dans le journal L’Écho de l’Ouest

24 juin 2010

La collaboration entre agent.

Quel que soit le courtier à qui vous confiez la recherche ou la vente d’une propriété, s’il est membre de la Chambre d’immeuble du Grand Montréal, son allié le plus précieux est le système SIA, mieux connu sous le nom de MLS (Multiple Listing Service), rebaptisé REALTOR.ca… Toutes les inscriptions résidentielles ou presque… se retrouvent sur ce site puisque le vendeur, par une clause du contrat de courtage, autorise le courtier à y inscrire sa propriété… Instantanément, tous les courtiers membres ont alors accès à toute l’information concernant la propriété.

Soulignons ici l’importance de fournir une description complète et juste de la propriété puisque, grâce, à ce système, le courtier déterminera si la propriété est susceptible d’intéresser ses clients. La qualité des photographies jouent aussi un grand rôle. Un courtier efficace dispose d’outils technologiques lui permettant de recevoir les informations pertinentes aux propriétés qui répondent aux critères de recherche de ses clients et de transmettre ces informations aux acheteurs potentiels.

Le reste du processus est une question de collaboration entre courtiers, collaboration bien définie dans le code de déontologie de ces derniers et collaboration qui assure aux clients des résultats maximums. Il est primordial de comprendre que, qu’il soit affilié à l’une ou l’autre des bannières, un courtier a accès à toutes les propriétés mises sur le marchés par tous les courtiers. Concrètement, je peux, en tant que courtier Royal Lepage, obtenir de l’information, visiter et transiger une propriété inscrite par Re/Max, Sutton, La Capitale, Century 21 ou tous autres agences immobilières. Un courtier doit collaborer avec un autre qui demande à visiter la propriété d’un de se clients, il doit lui fournir les informations et/ou, documents nécessaires à la transaction, il doit lui permettre de présenter une promesse d’achat à ses clients… et il doit partager sa rétribution (% de commission convenu avec le propriétaire-vendeur) avec ce courtier collaborateur. Le succès d’une transaction dépend souvent d’une bonne collaboration entre les deux courtiers impliqués qui ont comme objectif commun de faire en sorte qu’acheteurs et vendeurs s’entendent afin de conclure une transaction à la satisfaction de tous.

En tant que courtier membre de la CIGM, j’ai donc accès à toutes les propriétés qui y sont inscrites… et ceux qui me confient une propriété pour la vendre profitent de cette vitrine extraordinaire.

Choisir de confier sa propriété à un courtier immobilier, c’est donc s’offrir une visibilité incomparable et une force de vente inégalée!

Vous avez une question? Permettez-moi d’y répondre dans cette chronique en me rejoignant au 514-626-9009 ou au Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Chronique Immobilière publiée dans le journal L’Écho de l’Ouest

5 août 2010

Vendre en été… pourquoi pas?

Bien entendu, la période de l’année pendant laquelle sont réalisées le plus grand nombre de transactions en immobilier est traditionnellement durant le premier tiers de cette dernière, soit en janvier, février, mars et avril… quelques fois en mai… L’année 2010 n’a pas, à date, été exceptionnelle sur ce plan.

Durant les premiers mois de l’année, selon la Chambre d’immeuble du Grand Montréal, le nombre de transactions enregistrées a été supérieur à celui de l’année dernière, alors que nous nagions en pleine récession. En mai 2010, nous avons connu un mois semblable à celui de 2009. Depuis, le nombre de transactions est moins important que l’année dernière. Cette situation s’explique facilement. Les acheteurs et vendeurs qui avaient retardé leur projet immobilier durant la récession ont passé à l’action et, devant la menace d’une hausse des taux d’intérêt, ils ont tenu à le faire dès le début de l’année, le contexte économique porté par une vague d’optimisme. Et en fait, les taux d’intérêt n’ont pas monté de façon dramatique… et ils ont même baissé durant les dernières semaines… et il y a encore des acheteurs intéressés. Un appartement détenu en copropriété mis en vente par mon intermédiaire à la fin de mai a trouvé preneur au début de juillet.

Les règles ne changent pas… Une propriété en bonne condition affichée au bon prix se vendra dans un délai raisonnable. Au printemps, s’il y a plus d’acheteurs, il y a aussi plus de vendeurs. Durant le reste de l’année, même durant l’été, le choix de propriétés est moins grand… et elles se vendent, bien que les acheteurs soient moins nombreux.

C’est donc toujours le temps de mettre en vente… ou d’acheter. De plus, si vous détestez vous sentir brusquer et que vous n’aimez pas prendre des décisions rapidement, le marché estival, plus tranquille, se prête bien à une transaction réfléchie, d’autant plus que la belle saison nous permet de voir les immeubles sous leurs plus beaux atours, entourés de fleurs, d’arbres et de verdure. Il est aussi plus facile d’examiner les fondations d’une maison ainsi que le toit l’été que durant l’hiver alors que la neige est installée.

Bon été et… si vous voulez vendre, je suis prêt à tout mettre en œuvre pour vous aider…!

Chronique Immobilière publiée dans le journal L’Écho de l’Ouest

16 septembre 2010

Les sentiments et l’immobilier!

Avez-vous déjà entendu dire qu’il était possible de tomber en amour avec une maison? Personnellement, j’ai vu des acheteurs qui en oubliaient leurs priorités et même leurs moyens financiers!

Je dis souvent à mes clients qui recherchent une propriété, qu’en mettant les pieds dans une maison, ils sauront si c’est celle qu’ils cherchaient ou non… C’est une question de quelques minutes. Comme un coup de foudre! Cependant, je crois qu’il est sage, par la suite, de prendre le temps de bien regarder si cette habitation répond aux besoins. Ce ‘’coup de foudre’’ est important puisque si vous choisissez cette propriété, vous y accueillerez parents et amis, vous y vivrez une partie de votre vie et vous espérerez y être heureux. Ceux qui ont cherché et trouvé une maison à leur goût comprennent sûrement ce que je veux dire.

Au moment de vendre, par contre, il faut oublier les sentiments… sinon, l’expérience sera pénible… Bien sûr, cette propriété a été le témoin d’une tranche de votre vie. Vous y avez élevé vos enfants, vous y avez perdu un conjoint, vous avez mis beaucoup de temps pour la rénover… vous l’adorez, mais elle ne répond plus à vos besoins. Vous devez vous détacher sinon, y voir arriver les visiteurs, les voir fouiller dans vos garde-robes, entendre leurs remarques plus ou moins positives et, encore plus, recevoir des offres plus basses que ce que vous vous attendiez ne sera pas facile à vivre. Vous devez considérer la propriété que vous vendez comme n’importe quel bien mis en vente.

Un bon courtier immobilier, en autant qu’il connaisse bien vos besoins et qu’il ne soit pas uniquement motivé par le fait de faire une transaction rapide, peut vous être d’un grand secours. Si vous cherchez, il vous proposera des propriétés qui répondent à vos besoins fondamentaux (nombre de chambres) et à vos désirs (climatisation centrale, piscine creusée), points que vous avez pris soin de mentionner avant de commencer les recherches. Il sera aussi là pour vous ramener sur terre si vous tombez en amour… Lors d’une vente, votre courtier, en vous fournissant les données du marché, vous permettra d’évaluer votre propriété à sa juste valeur. Il peut aussi recevoir les visiteurs à votre place si vous n’êtes pas à l’aise de le faire vous-mêmes et, lors de la présentation des offres, il saura mettre les points principaux à l’avant- plan et prendra le temps de vous écouter, afin de vous aider à mettre les choses en perspective.

Enfin, dans la pratique du courtage immobilier résidentiel, il n’est pas rare que clients et courtiers développent des liens d’amitié… professionnels. Si cela ne nuit pas à la transaction, pourquoi pas? J’ajouterai même que pour bien travailler ensemble, la bonne entente est un élément essentiel!

Vous avez des questions : 514-626-9009 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Chronique Immobilière publiée dans le journal L’Écho de l’Ouest

30 septembre 2010

L’habitation idéale…

Avant tout, précisons que la propriété idéale doit répondre aux besoins de ses propriétaires mais, puisqu’une propriété est aussi un investissement, elle doit pouvoir intéresser une majorité d’acheteurs lors de sa revente.

La maison idéale moyenne offre 3 chambres à coucher au deuxième plancher pour un cottage (maison à étages) ou au rez-de-chaussée pour un bungalow (plain-pied). Deux chambres est un compromis intéressant, surtout s’il y a une chambre supplémentaire au sous-sol. Idéalement, nous y comptons 2 salles de bain, dont une au sous-sol, surtout si nous y retrouvons une chambre à coucher. Une doit offrir une baignoire et l’autre peut n’être équipée que d’une douche. Dans un cottage on retrouve généralement une salle d’eau au rez-de-chaussée (toilette et lavabo).

Afin de répondre aux goûts du jour, les planchers des étages sont en bois (et en céramique à la cuisine et dans les salles de bain), les tapis sont à proscrire. Au sous-sol, un couvre-plancher moins luxueux (planchers flottants, linoléum ou tapis) est généralement accepté.

La maison idéale offre le confort d’un système de chauffage central, avec climatisation si possible. Elle compte au moins un espace de stationnement au garage.

Située près des services (commerces, épiceries, écoles, accès facile aux grands axes routiers et transport en commun), la propriété recherchée sera toutefois un peu à l’écart, dans un milieu tranquille et sécuritaire. Le quartier sera uniforme, présentant une bonne gamme de propriétés de valeur et de qualité similaires.

La propriété aura été bien entretenue et n’exigera pas de dépenses d’entretien considérables pour les quelques prochaines années (revêtement de toit ou fenêtres et portes à changer, fournaise et /ou thermopompe à remplacer…).

S’il s’agit d’un condominium, il compte au moins 2 chambres, comporte au minimum 1 espace de stationnement (idéalement intérieur) et profite d’un ascenseur. Encore une fois, on oublie les tapis.

Si votre propriété ne cadre pas dans ces descriptions et qu’elle a su répondre à vos besoins, vous trouverez un acheteur qui en sera satisfait mais si vous réfléchissez à faire un achat ou à faire des rénovations qui ajouteront de la valeur à votre propriété, mettez toutes les chances de votre côté et servez-vous des conseils énumérés plus haut!

Je serais heureux de discuter avec vous de tous sujets relatifs à l’immobilier. Signalez le 514-626-9009.

Chronique Immobilière publiée dans le journal L’Écho de l’Ouest

14 octobre 2010

Conseiller en habitation

Au moment de commencer à exercer la profession d’agent immobilier en 2000, j’ai eu la chance de travailler pendant quelques années pour un constructeur de Ville Saint-Laurent qui plaçait la satisfaction des clients au-dessus de tout. J’y ai appris beaucoup et cette expérience m’a propulsé dans le monde de l’immobilier.

Chaque membre de l’équipe des ventes portait le titre de ‘’conseiller en habitation’’ et ce titre a toujours été pour moi un rappel de ce que je voulais devenir, soit un contact précieux pour mes clients quand ils auraient besoin d’une opinion éclairée en habitation et de quelqu’un qui pourrait les accompagner lors de leurs transactions immobilières.

Vendre et acheter une habitation… transactions complexes et importantes, comportant de nombreuses démarches légales et aux conséquences multiples, entreprendre des rénovations majeures ou esthétiques, planifier pour l’achat d’une propriété… voilà autant de sujets qu’un courtier immobilier maitrise de mieux en mieux, au fur et à mesure des années et des transactions.

Se consacrer à l’immobilier, c’est y mettre tout son temps, c’est aussi se perfectionner et tenir ses connaissances à jour, c’est s’équiper en conséquence (outils informatiques et autres), le tout afin d’être prêt à devenir le ‘’conseiller en habitation’’ de ses clients, un allier précieux apte à sécuriser une des plus importantes transactions que fera un individu durant toute sa vie.

Chacune des transactions conclues par un courtier immobilier est différente, et c’est ce qui fait la richesse de son expérience. Protéger l’acheteur et le vendeur, leur offrir des conseils judicieux et éclairés lors d’une transaction, et avant et après, tel est mon objectif premier afin de devenir ‘’votre partenaire de confiance en immobilier’’.

Si vous ne pouvez pas en dire autant de votre courtier actuel, appelez-moi et je vous montrerai comment je peux vous aider! Vous pouvez me rejoindre au 514-626-9009.

Chronique Immobilière publiée dans le journal L’Écho de l’Ouest

28 octobre 2010

Le printemps… c’est pour bientôt!

Eh oui, il commence à peine à faire plus froid et nous n’avons pas encore vu la neige mais… le printemps s’en vient.

En immobilier, la période la plus occupée de l’année est celle qui va de la mi-janvier au début de juin, généralement. La majorité des transactions se fait durant les 6 premiers mois de l’année.

Si vous pensez à vendre et/ou à acheter une propriété bientôt et que vous aimeriez déménager au printemps 2011, il faut y penser tout de suite. À moins de vouloir déménager en avril ou avant, il est peut-être un peu tôt pour mettre la propriété sur le marché mais il est temps de choisir votre courtier immobilier, de fixer le prix qui sera demandé et de décider, suite à ses conseils, des améliorations à effectuer à la propriété avant d’installer la pancarte et de prendre les photos.

Si vous vendez pour acheter autre chose, il est important et grand temps de discuter avec votre courtier des différentes possibilités d’achat et surtout de voir avec lui si votre projet est réaliste afin de ne pas être déçu une fois votre propriété vendue.

Cela vous semble trop tôt! Eh bien je vous dirai que vous ne pouvez pas vous permettre de faire des transactions aussi importantes sur un coup de tête. Vous investirez dans vos REER en début d’année après avoir prudemment analysé toutes les options et consulté des spécialistes… pourquoi ne feriez-vous pas de même pour la vente et/ou l’achat de votre habitation?

Appelez-moi bientôt et voyons ensemble comment nous pouvons maximiser vos gains et assurer autant que possible le succès de vos projets. Si vous choisissez de me confier la vente de votre maison, je vous permettrai de rencontrer gratuitement une spécialiste en ‘’home staging’’ (mise en valeur de propriété) qui vous conseillera sur les mesures à prendre afin d’optimiser le potentiel de votre propriété. Ainsi, sans pression, vous aurez le temps de bien préparer la mise en vente, le prochain achat et la vente de votre propriété.

Pour déménager en 2011… signalez le 514-626-9009. Bonne semaine!